Trafic de drogue : De présumés cerveaux du trafic localisés, la justice ivoirienne se lance à leurs trousses

Selon Africa Intelligence qui livre l’information, le président Alassane Ouattara, le chef de l’exécutif ivoirien, a donné des instructions fermes en vue d’une accélération des procédures judiciaires entamées depuis plus d’un mois.

Les premiers procès s'ouvrent dès ce jeudi

Au moins une vingtaine de personnes ont été arrêtées entre les mois de mai et de juin 2022 dans le cadre de l'enquête visant le démantèlement d'un puissant réseau de trafiquants de drogue.. Parmi lesquels des hommes d’affaires, des officiers de police judiciaire et bien d’autres figures bien connues dans les milieux de la grande loge de la Franc maçonnerie en Côte d’Ivoire.

les magistrats travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues du pool économique qui assurent le suivi de l’enquête

Notre source indique que le ministre Sansan Kambilé s’est déjà mis à la tâche. Les premières audiences pourraient s’ouvrir dès ce jeudi 14 juillet. Du côté du tribunal d’Abidjan, les choses évoluent également. En première ligne, les magistrats travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues du pool économique qui assurent le suivi de l’enquête.

Pour rappel, c’est en mai 2022  que la police ivoirienne a annoncé la saisie d’une importante quantité de cocaïne (plus de deux tonnes) dont la valeur marchande est estimée à plus de 41 milliards de Francs CFA. Les suspects interpellés, indiquent nos sources, sont pour la plupart de nationalité colombienne, brésilienne, nigériane et ivoirienne. Selon le procureur Adou Richard, ils encourent des peines allant jusqu'à 20 ans d'emprisonnement ferme. 

La drogue saisie respectivement dans les villes d'Abidjan et de San Pédro a été incinérée le 15 mai 2022 à Abidjan en présence des autorités judiciaires et sécuritaires.  Les enquêtes visant le démantèlement de toute la chaîne de trafic, se poursuit.  Des suspects en cavale, révèle le journal, ont été localisés dans le sud du Liban, mais difficile d’obtenir leur extradition en raison des accords qui lient le pays à la Côte d’Ivoire. Des demandes d’extradition ont tout de même été introduites auprès des autorités judiciaires locales.