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Education nationale : L'école paralysée le vendredi à Agboville, une grève illimitée annoncée
Publié le : 18 novembre 2018 par Celestin KOUAMÉ

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L'école à Agboville a connu un coup d'arrêt, le vendredi 16 novembre 2018, au lendemain de la célébration de la journée de la paix. Tout est parti d'un groupuscule d'élèves qui a pris d'assaut les établissements scolaires dans un tintamarre de coups de sifflets aux timbres variés les uns des autres. Ces élèves ont instauré une ambiance de terreur au niveau des ''gbao'' ou ''gbossro'' (Ndlr: ancienne appellation des nouveaux élèves de 6è) qui ne sont guère habitués à une telle situation. La débandade observée sur le boulevard à grande circulation aux abords des lycées exposait les apprenants à des risques d'accident. Mais, qu'est-ce qui emmènent ces élèves à s'offrir un repos imprévu dans le calendrier scolaire?
De source proche des concernés, il s'agit d'une grève d'une durée illimitée, lancée par le syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de CI (SYNEPPLACI). Ceux-ci entendent revendiquer l'amélioration de leurs conditions de vie par l'application des mesures visant à revaloriser les salaires. Pour les grévistes, le refus de leurs employeurs de mettre en application la valeur du Smig (60.000f) fixée par l'Etat et la non satisfaction des différents points de revendication constituent des motifs suffisants pour se faire entendre à travers la grève qui est un moyen conventionnel.
Du côté des élèves issus des écoles privées, s'il n'y a pas de cours au privé, il ne doit pas avoir cours chez leurs camarades du public. Car, selon eux, en fin d'année ils seront soumis aux mêmes épreuves dans le cadre des examens à grand tirage. C'est du moins ce qui justifie leur ardeur à empêcher le déroulement des cours dans le public. « Tant que nos professeurs seront en grève, nous empêcherons les cours dans les écoles publiques. Car, nous aurons les mêmes examens à la fin de l'année. Pas question qu'ils soient en avance sur nous », ont lancé des meneurs.
Notons qu'au moment où nous mettions sous presse, aucun incident majeur ne nous est parvenu. Espérons que les discussions qui réunissent les syndicats et les représentants du gouvernement permettront de trouver une réponse idoine à cette crise.
Célestin KOUAMÉ
(Correspondant régional Agnéby-Tiassa-Mé)
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Celestin KOUAMÉ
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