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Littérature : Sohan Adou dévoile son parcours dans “Si j'avais su à 16 ans”

Publié le : 05 mai 2025 par Samuel KADIO

Sohan Adou  et sa mère (à droite), lors de la présentation de son premier livre autobiographique

Sohan Adou et sa mère (à droite), lors de la présentation de son premier livre autobiographique

Le jeune auteur ivoirien Sohan Adou a présenté son premier livre autobiographique, « Si j'avais su à 16 ans », lors d’une conférence-débat à Abidjan.

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Le Bushman Café à Abidjan-Riviera M’Pouto a servi de cadre, le samedi 3 mai 2025, à la présentation officielle du premier ouvrage de l’auteur ivoirien Sohan Adou, intitulé « Si j'avais su à 16 ans ». Âgé de 21 ans et étudiant en master de finance, l’auteur a profité de cette conférence-panel suivie d’une séance de dédicace pour revenir sur les motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre à caractère autobiographique.

Publié sous son nom complet Adou Kpangny Sohan-Henri Mian, l’ouvrage retrace un itinéraire personnel marqué par des épreuves, des choix déterminants et une quête de sens à travers la foi chrétienne. L’introduction, rédigée par sa mère, évoque une naissance qualifiée de « miraculeuse », donnant d’emblée le ton d’un récit porté par une forte dimension spirituelle.

« L’échec n’est pas une fin en soi »

« Ce livre, c’est mon bébé. On me connaît en tant que fils de… Avec ce livre, on me connaît mieux », a déclaré l’auteur face à un public composé de jeunes, de parents, de passionnés de littérature. Fils de l’ancien Procureur de la République Richard Adou, il entend par là proposer une lecture de son vécu personnel, au-delà de l’image que son entourage ou la société pourrait lui attribuer.

Au cours de son intervention, Sohan Adou a abordé plusieurs thématiques développées dans son ouvrage, notamment la gestion de l’échec, la santé mentale, l’addiction, le choix d’orientation académique et professionnelle, mais également l’importance d’un environnement favorable au développement des adolescents. « Les adolescents sont face à de nouvelles réalités qui n’existaient pas avant », a-t-il souligné, appelant à une meilleure écoute et une prise en compte des réalités psychologiques chez les jeunes.

Le livre revient aussi sur une période marquée par l’anxiété, que l’auteur qualifie comme une forme d’enfermement psychologique dont il dit avoir été libéré grâce à sa foi. « J’aurais voulu que mes parents sachent ce que je vivais intérieurement, affirme-t-il. La santé mentale est une réalité ». Il invite d’ailleurs les parents à se montrer plus attentifs à l’équilibre émotionnel de leurs enfants.

Dans une démarche pédagogique, l’auteur s’adresse directement à la jeunesse, à qui il souhaite transmettre les leçons tirées de son expérience. Pour lui, l’échec ne doit pas être perçu comme une fatalité. « L’échec n’est pas une fin en soi », rappelle-t-il, insistant sur l’idée d’un parcours qui peut inclure des chutes, mais aussi des relèvements.

Le début d’un long chemin

Le livre, qui s’ouvre et se clôt sur des références bibliques, se veut également un guide spirituel. L’auteur cite notamment Josué 1:6, un verset qui l’aurait aidé à trouver sa vocation. « C’est ce verset qui m’a fait comprendre que je dois être un modèle », explique-t-il. Le chapitre 12, intitulé « Mon grand frère », consacre un passage à Jésus-Christ, qu’il identifie comme le véritable auteur de son parcours de transformation.

À travers « Si j'avais su à 16 ans », Sohan Adou entend livrer un message structuré à l’adresse des jeunes en quête de repères. Il invite cette tranche de la population à « prendre conscience du potentiel de leur destinée » et à ne pas se laisser définir par leurs erreurs passées.

La séance de dédicace qui a suivi la conférence a permis au public de rencontrer l’auteur, qui a pris le temps d’échanger avec chaque lecteur. Plusieurs jeunes ont confié avoir été touchés par le parcours de Sohan Adou, et surtout, par son courage d’en parler ouvertement.

Publié à 21 ans, Si j'avais su à 16 ans est le début d’un long chemin, à entendre son auteur. Mais déjà, il fait œuvre utile : celle de réveiller les consciences, au moment où il devient urgent d’écouter une jeunesse en quête de repères.


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Article rédigé par

Samuel KADIO

Journaliste Reporter

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