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Santé communautaire: La formation sanitaire de Wassakara va piloter une étude accélérée de recherche participative

Publié le : 16 décembre 2022 par Donald GONLI

La formation sanitaire à base communautaire (FSU-COM) de Yopougon Wassakara a été désigné pour piloter une étude en faveur des centres de Santé communautaire.

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L’accès à la santé pour tous est jugé délicat en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Pour assurer les bases objectives à l’intervention, le Programme d’Appui aux Stratégies sociales ( PASS) et ses partenaires ont tenu un atelier de restitution de l’étude accélérée de recherche participative sur les défis de FSUCOM. C’était ce mercredi 14 décembre 2022 à l’hôtel Palm club de Cocody. Les experts ont porté leurs études sur la formation sanitaire à base communautaire (FSU-COM) de Yopougon Wassakara. Le thème « 30 ans d’existence : Quel avenir pour les ESCOM dans le contexte de vulgarisation de la CMU ? », a été au cœur des préoccupations de cet atelier majeur. Ces assises ont permis de relever les défis auxquels sont confrontés les FSUCOM depuis sa création. Ce programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) a penché ses actions sur la santé publique, la protection sociale afin de faire émerger les solutions durables et solidaires face aux ambiguïtés d’accès aux soins et aux financements.

L’étude a révélé  les dysfonctionnements des FSUCOM

« L’étude a révélé sur les dysfonctionnements des FSUCOM, sur l’organisation des soins, sur les éléments d’amélioration des soins, sur la politique du médicament », a fait savoir le Directeur Général de PASS, M. Jean Victor AYITE. Ces études ont mis l’accent sur l’accès des médicaments de qualités, sur la disponibilité des dispositifs de soins. La préoccupation majeure du Directeur Général est que le FSU-COM puisse déployer leur modèle partout en Côte d’Ivoire afin que les communautés puisse prendre en charge au côté de l’État leur propre santé. Il a ajouté que ce dispositif ESCOM avec ses 39 centres de santé est le principal outil d’offre de santé pour la population de toute classe sociale en Côte d’Ivoire. Après une panoplie d’études, les résultats ont révélé l’organisation des soins, l’accessibilité continue des médicaments de qualité, l’articulation avec la couverture maladie universelle et le modèle économique de cette recherche participative.

60% de prises en charge en Côte d’Ivoire

Dans le district d’Abidjan, les structures sanitaires à base communautaire prennent en charge presque 60% de la population. A cet effet, Novartis a accompagné cette étude dans le but d’améliorer le système pour que chaque population puisse bénéficier de meilleurs soins. Dr. Touré Parfait, directeur des relations publiques à Novartis, a donné les enjeux de ce coup de pouce du laboratoire sur cette étude de recherche participative. Novartis a pour ambition d’accompagner l’État, surtout les structures sanitaires, pour améliorer la qualité des soins », a-t-il signifié.‘’ Nous avons droit à deux commandes’’  Cette étude a véritablement mis en exergue plusieurs préoccupations qui mettent en difficultés la couverture totale de soins en Côte d’Ivoire. Sur ces vaisseaux, monsieur Clément OUATTARA, président de conseil d’administration FSU-COM de Yopougon Wassakara a déroulé les défis à relever. Il a dressé les problèmes liés à ce système. À savoir, le manque de médicaments ; certains médicaments sont en rupture. À cela s’ajoute le temps de livraison de ses médicaments.

« Nous avons droit à deux commandes»

Mais, parfois, ces commandes ne sont pas satisfaites’’, a décrié le PCA. Il a également signalé la vétusté des infrastructures qu’il va falloir réhabilitation. Monsieur Dié KAKOU, représentant du Ministère de la protection sociale a rappelé l’importance des établissements sanitaires en Côte d’Ivoire. En effet, la couverture maladie universelle et les ESCOM visent à faciliter l’accès aux soins aux populations vulnérables en Côte d’Ivoire. « Le ministre Adama CAMARA assure la confédération de sa détermination à maintenir le dialogue et réitère sa volonté de faire des ESCOM des acteurs majeurs de la mise œuvre de la couverture maladie universelle », a exprimé le conseiller Technique du ministère. Il a rassuré que les résultats et les recommandations découlant de cet atelier seront l’objet d’un examen attentif.

« 30 ans d’existence : Quel avenir pour les ESCOM dans le contexte de vulgarisation de la CMU ? »

Cet atelier de restitution a permis de présenter l’économie de la recherche initiée et aborder les étapes à franchir pour pérenniser le modèle des FSUCOM. Car, chaque citoyen a droit aux soins en Côte d’Ivoire. Le choix de la FSUCOM de Wassakara Attié pour l’étude accélérée de recherche participative se situe à trois niveaux. À savoir, le volume et la diversité des prestations ; son cycle de vie et un laboratoire d’expérimentation et d’innovation sociale en partenariat avec les organisations privée essaient de mettre en place des actions de promotion de la santé.


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Article rédigé par

Donald GONLI

Journaliste Reporter

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