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Conservation de la biodiversité : L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire accueille 34 pythons sebae au Vivarium
Publié le : 10 mai 2023 par César KOUAME

Les pythons sebae de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire
Les chercheurs de l’unité d’Herpétologie du département Environnement Santé dirigé par le Prof Coulibaly Kalpy ont accueilli 34 Python sebae dans le vivarium à serpent ce mardi 09 Mai 2023 à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire sur le site d’Adiopodoumé.
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Ce sont au total 35 œufs de pythons qui avaient été réceptionnés le 29 mars 2023. Après un mois de couvaison 34 pythons sebae viennent remplir le serpentarium de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI). C’est un python intégralement protégé par la loi sur la faune. L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire à travers cette initiative participe à la conservation de la biodiversité. C’est également une nouvelle expertise mise en œuvre par l’institution qui vient de célébrer son cinquantenaire cette année.
Pourquoi élever les serpents ?
Les chercheurs développent le volet envenimation qui consiste à comprendre le venin du serpent en aboutissant à un sérum anti venin à partir des serpents de Côte d’Ivoire. Grâce aux travaux de recherches des chercheurs ivoiriens, 101 espèces de serpents ont été répertoriés. Dans les 101 espèces, il y a 53 espèces qui ne sont pas venimeuses. Parmi les 48 espèces venimeuses, il y a 8 espèces dont les venins peuvent causer la mort dont 4 Vipéridés et 4 élapidés (Mamba vert, Cobra cracheur, Cobra non cracheur, Mamba noir).
Le serpentarium est à cet effet ouvert au grand public pour des sorties académiques.
L'IPCI participe à l'aspect formation académique aux étudiants de l'INFAS, médecine d’urgence, biologie clinique, pharmaciens dans la classification des types de serpents et une formation au grand public avec des cas pratiques. Le serpentarium est à cet effet ouvert au grand public pour des sorties académiques.!
Notons que l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire dispose de 10 départements et de 35 Unités et laboratoires. Les thématiques de recherche portent sur les maladies à transmission vectorielle, les fièvres hémorragies, les maladies émergentes et réémergentes, les résistances aux anti-infectieux, les cancers viro-induits et les maladies génétiques néonatales et les maladies tropicales négligées.
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César KOUAME
Journaliste Reporter
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