Un médecin dévoile les causes de la mort subite des sportifs africains

Un nouvel épisode dramatique pour le football africain. La disparition brutale de l’ex-international milieu ivoirien Cheick Ismaël Tioté, décédé le lundi 5 juin 2017, des suites d’une crise cardiaque, à 30 ans, à l’entrainement, avec son club Beijing Enterprises (D2 chinoise) a remis au goût du jour le sujet de la mort subite des sportifs africains sur le pré.

En l’espace d’un an, 5 footballeurs africains sont décédés sur des stades, suite à des malaises cardiaques.  L’arrêt cardiaque ou plus communément appelé la mort subite du sportif, est souvent provoqué par des anomalies du cœur très difficile à détecter.

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Dans une émission sur RFI,  Jean Marc Sène, médecin de l’équipe de France de judo et chroniqueur à Priorité santé, a essayé de donner les causes des morts subites: « Le risque existe lorsque le cœur est anormal. Il y a une batterie d’examens qui est là, pour essayer d’aller dépister les anomalies cardiaques. Malheureusement, quelquefois, une partie de ces anomalies passe inaperçue. Il y a peut-être une subtilité chez le joueur africain. Il faut savoir que, naturellement, quand on fait du sport, le cœur grossit. On peut évoquer cette subtilité dont on parlait entre le cœur de certains sportifs africains et d’autres. Entre la limite d’un gros cœur normal entraîné ou d’un gros cœur anormal. Il existe quelquefois une fine nuance ou on voit le cœur qui grossit et on n’arrive pas à dire s’il grossit normalement parce qu’on est entrainé ou s’il grossit parce que c’est le début d’une maladie. C’est les cardiologues qui l’expliquent. C’est eux qui sont justement spécialisés pour pouvoir dépister ces deux hypertrophies : une normale et l’autre qui ne l’est pas. C’est une des situations qui est à risque évidemment pour ces joueurs ».

Adolphe Angoua

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