Au terme de leur 116e Assemblée plénière tenue du 26 au 30 juillet 2020, au centre diocésain de Yamoussoukro, la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire (Cec-Ci) n’a de cesse d’interpeller les hommes politiques ivoiriens sur les éventuelles menaces qui pèsent sur le processus électoral d’octobre 2020, rapporte Creochristi.com, dans une publication ce samedi 1 août 2020.
« la guerre n’est pas une fatalité », a insisté Mgr Jean Jacques Koffi Oi Koffi, évêque de San Pedro et vice-président de la Cec-Ci, lors de son homélie de la messe de clôture de la 116e Assemblée plénière. Puis, il a invité les hommes politique à « conduire ce processus dans les règles de l’art, c’est-à-dire dans le respect de Loi fondamentale, dans la concertation et le consensus autour des procédures, dans le respect de la dignité de chacun.»
Le prélat, ajoute le confrère a exprimé les inquiétudes que suscite l’actualité politique. « A trois mois de la prochaine élection du président de la République, nous nous trouvons à la croisée des chemins. Nous traversons des zones de turbulences au plan politique, dont les répercussions pourraient mettre à mal la fraternité et la paix »
Préoccupés par ce qui pourrait advenir, les évêques catholiques sont conscients de leur mission qui est purement religieuse. Insistant qu’elle ne peut donc s’accommoder à l’aspect politique, social et économique. « Mais justement de cette mission religieuse découlent une fonction, des lumières et des forces qui peuvent servir à constituer et à affermir la communauté des hommes selon la loi divine (cf. lettre pastorale n°3) », a-t-il souligné dans l’homélie.