Présidence BAD - Nouvelle version : Qui est Swazi Tshabalala, cette technicienne qui veut bâtir l'Afrique 2.0

C’est en quelques éclaircies le portrait-robot de la dirigeante à la hauteur des enjeux africains. Bajabulile Swazi Tshabalala est loin d’être une inconnue dans les cercles du pouvoir économique mondial. Elle a représenté 23 pays africains au sein du Fonds monétaire international (FMI) comme directrice exécutive adjointe. Son influence a marqué les débats dans des instances de taille comme le G20, l’ONU et l’Union africaine.

Une technocrate au service du terrain

Ancienne vice-présidente des finances et directrice financière de la BAD, elle connaît parfaitement les rouages internes de l’institution. En 2021, elle a d’ailleurs été reconnue par Global Finance pour la qualité de son leadership et sa vision stratégique. Mais Swazi Tshabalala n’est pas qu’une technicienne. Son approche du développement se nourrit aussi d’un ancrage concret.

Derrière son expertise en réforme budgétaire, financement climatique, budgétisation sensible au genre et restructuration de la dette, se cache une dirigeante engagée aux côtés des ministres, des fonctionnaires et des acteurs de terrain.

Elle a œuvré à intégrer les revendications des femmes dans les politiques nationales et à traduire la croissance inclusive en actions concrètes. Pour elle, le développement n’est pas qu’une affaire de chiffres, c’est une cause humaine.

Une candidate rassembleuse dans un monde divisé

Dans un paysage géopolitique marqué par des fractures croissantes, Swazi Tshabalala se distingue par sa capacité à rassembler au-delà des lignes linguistiques ou idéologiques. Francophones et anglophones saluent en elle une dirigeante à l’écoute, pragmatique et déterminée. Sa candidature incarne un panafricanisme moderne, lucide et cohérent, capable de fédérer les énergies autour d’objectifs communs.

La présidence de la BAD implique de répondre à des urgences vitales : climat, infrastructures, emploi des jeunes, sécurité alimentaire, transition numérique. Il ne s’agit plus simplement de prêter de l’argent, mais de repenser les priorités et de donner à l’Afrique les moyens de son autonomie. C’est cette vision que porte Swazi Tshabalala : celle d’une Afrique influente, respectée et actrice de son destin.

Un leadership fait de vision et d’action

En choisissant Bajabulile Swazi Tshabalala, les gouverneurs de la BAD opteraient pour une nouvelle ère. Celle de la compétence sans compromis, de l’intégrité au service de l’impact, de la voix africaine qui résonne sur la scène mondiale sans renier ses racines. Son objectif n’est pas d’enrichir un parcours personnel, mais de transformer le destin collectif du continent.

Les 60es Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement se sont ouvertes aujourd'hui dans un contexte déterminant pour notre continent.

La cérémonie d’ouverture fut un moment fort, empreint de solennité et d’engagement, marquant le début de réflexions essentielles… pic.twitter.com/4dRtUp0CNf

— Abbas Mahamat Tolli (@AbbasMTolli) May 27, 2025

À travers son profil, Swazi Tshabalala incarne un type de leadership dont l’Afrique a urgemment besoin : inclusif, réformateur, visionnaire. Capable de mobiliser des financements d’envergure, d’attirer le secteur privé, de bâtir des infrastructures structurantes et d’accélérer l’intégration régionale.

C’est ce type de direction stratégique que la BAD doit adopter pour devenir non seulement un moteur du développement, mais un catalyseur de transformation durable.

Lorsque les 54 membres du Conseil des gouverneurs de la BAD se réuniront, leur choix devrait aller de soi. Bajabulile Swazi Tshabalala n’est pas une candidate parmi d’autres, mais celle qui incarne le mieux les besoins, les ambitions et les valeurs d’une Afrique en pleine mutation. Sa vision, sa rigueur et son engagement en font une dirigeante à la mesure de ce moment historique.