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Apple : Des utilisateurs remontés contre la marque de l’iPhone pour ‘‘écoutes illégales’’
Publié le : 21 juin 2025 par Mominé COULIBALY
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SIRI D'APPLE SUR IPHONE (PH:DR)
« Trop c’est trop. Stop à nos écoutes illégales », c’est bien le cri de guerre que lancent certains utilisateurs de l’iPhone. La Ligue des droits de l’homme a affirmé que Siri, l’assistant vocal intégré à l’iPhone écoute illégalement ses utilisateurs.
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Convaincue de ses soupçons, la Ligue des droits de l’homme a lancé une action judiciaire contre Apple, accusant le géant américain de violer la vie privée numérique des consommateurs. L’affaire prend une tournure sérieuse alors qu’en coulisses, la firme semble prête à faire profil bas.
Siri, espion malgré lui ?
L’affaire remonte à une procédure judiciaire américaine bouclée il y a quelques mois. Siri, l’assistant vocal d’Apple, aurait capté des conversations sans le consentement des utilisateurs. Bien que l’expert français Luc Julia, considéré comme le « père de Siri », dément formellement l’idée d’une surveillance généralisée, les rumeurs de fuites d’écoutes persistantes empoisonnent la marque. « Il n’existe pas assez de disques durs sur Terre pour tout stocker », affirme-t-il avec fermeté.
« Il ne s’agit pas de soutirer de l’argent à une entreprise multimilliardaire, mais d’un parcours judiciaire classique », dit-il.
Mais là où le bât blesse, c’est qu’Apple aurait déjà accepté de verser une amende pour clore le dossier, laissant planer un doute sur sa bonne foi. Pour beaucoup, cette stratégie à l’américaine vise à « noyer le poisson » et à préserver l’image d’une entreprise soucieuse de la confidentialité de ses clients. En somme, mieux vaut sortir le chéquier que laver son linge sale en public.
Une image ternie, une procédure en marche
En France, la Ligue des droits de l’homme, soutenue par le cabinet Phaos et l’ancien député Julien Bayou, accuse l’entreprise de pratiques illégales. Selon eux, certaines « écoutes accidentelles » ont été analysées sans information claire fournie aux utilisateurs. Si ces captures sonores ont pour but d’améliorer Siri, leur caractère non sollicité pose problème sur le plan juridique et éthique.
Julien Bayou réfute toute manœuvre financière. « Il ne s’agit pas de soutirer de l’argent à
une entreprise multimilliardaire, mais d’un parcours judiciaire classique
», dit-il. Pourtant, avec plus de 2
milliards d’utilisateurs d’iPhone, le dossier Siri pourrait coûter cher.
En matière de vie privée, Apple,
déjà sur la sellette, joue gros et le monde de la Tech suit l’affaire de très près.
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Mominé COULIBALY
Journaliste Stagiaire
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