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Alassane Ouattara : « Le 25 octobre, nous irons défendre notre bilan »
Publié le : 23 juin 2025 par Jean Kelly KOUASSI
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Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire
Alassane Ouattara, candidat désigné du RHDP, a déclaré dimanche, que son parti ira défendre son bilan lors de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025.
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Le chef de l’Etat ivoirien, qui continue d’entretenir le flou sur sa décision de rempiler pour un 4e mandat à la tête de la Côte d’Ivoire se prononçait à l’occasion du meeting de clôture du 2ᵉ congrès ordinaire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
"Nous devons aller encore plus loin"
Dans ses propos, Alassane Ouattara a présenté le RHDP comme un parti démocratique et de rassemblement qui œuvre « à la cohésion nationale et à la paix ». « Nous demeurons, comme toujours, ouverts à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens qui partagent ces idéaux et ces valeurs », a-t-il déclaré. Il a également fait cas d’un bilan élogieux, ajoutant que le RHDP se doit d’aller « encore plus loin ».
Nous devons aller encore plus loin. Pour les jeunes de Côte d’Ivoire. Pour les femmes de Côte d’Ivoire. Pour une Côte d’Ivoire, toujours plus paisible, plus prospère et plus solidaire
« Oui, chers militants, nous avons fait plus que reconstruire. Nous avons transformé la Côte d’Ivoire. Nous pouvons aller encore plus loin. Nous devons aller encore plus loin. Pour les jeunes de Côte d’Ivoire. Pour les femmes de Côte d’Ivoire. Pour une Côte d’Ivoire, toujours plus paisible, plus prospère et plus solidaire », a exhorté le président Alassane Ouattara. Soulignant que lors de la présidentielle, le RHDP ira défendre « son bilan et ses idéaux dans les urnes ».
Message fort du Président @AOuattara_PRCI . Il accepte de demeurer à la tête du RHDP pour continuer le travail de consolidation et préparer l'avenir de notre grand parti. La marche en avant se poursuit. #RHDP #CongresRHDP2025 #CIV pic.twitter.com/U5X32Q4e0b
— rhdp_officiel (@RhdpO) June 22, 2025
Très attendu sur la question de sa candidature à la présidentielle par les milliers de militants qui ont effectué le déplacement du stade Ebimpé, Alassane Ouattara a indiqué que sa réponse sera connue dans les jours qui viennent. « Je vous ai entendus. Je vous ai compris. Je vous remercie de votre confiance. Je prendrai dans les jours qui viennent, après mûre réflexion, en âme et conscience, une décision », a promis Alassane Ouattara, qui a par ailleurs répondu favorablement à l’appel des militants de continuer de demeurer « président du parti ».
Contexte tendu
Dans la foulée, Damana Pickass, cadre du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), a réagi lors d'une conférence de presse, estimant qu'Alassane Ouattara est « forclos » pour l'élection présidentielle au regard des dispositions constitutionnelles qui limitent à deux le nombre de mandats. Il a appelé l'ensemble des partis d'opposition à une mobilisation pour faire "barrage à un 4ᵉ mandat qu'il juge anticonstitutionnel".
Les informations dont nous disposons font état de ce que ce recul pourra être circonstanciel dans le but de distraire notre vigilance afin de mieux sauter et de nous prendre de cours et à défaut
« Les informations dont nous disposons font état de ce que ce recul pourra être circonstanciel dans le but de distraire notre vigilance afin de mieux sauter et de nous prendre de cours et à défaut », a expliqué Damana Pickass, appelant les opposants à demeurer “extrêmement mobilisés et déterminés contre le quatrième mandat qui viole une énième fois notre constitution”.
A 4 mois de la tenue de ce scrutin, plusieurs figures de l’opposition parmi lesquels l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ancien Premier ministre Guillaume Soro et l’ex-ministre Charles Blé Goudé, tous des candidats potentiels à la présidentielle, sont exclus de la course en raison de leur situation judiciaire.
Tidjane Thiam, autre candidat sérieux, a également été écarté pour des raisons de nationalité. Jeudi 19 juin dernier, le PDCI-RDA et le PPA-CI, les deux principaux partis d’opposition ont acté la création d’un front commun dans lequel ils entendent mener conjointement la lutte pour des élections inclusives et l’instauration des conditions garantissant la tenue d’élection crédibles, transparentes et ouvertes à tous.
Présidentielle apaisée
Malgré le contexte tendu, le président Alassane Ouattara tenu a rassuré que ces élections seront apaisées, démocratiques et transparentes.
« Je voudrais à nouveau vous rassurer et vous dire que ces élections seront apaisées, démocratiques et transparentes. Tout se passera bien, dans la paix et dans le calme. La sécurité des populations sera assurée. Faites-moi confiance ! », a rassuré Alassane Ouattara.
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Jean Kelly KOUASSI
Journaliste Reporter

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