Laurent Gbagbo parle à Pulchérie Gbalet fraîchement sortie de prison : ''Sache désormais où mettre les pieds ''

« Depuis son incarcération, plusieurs personnalités, et non des moindres, ont œuvré pour la libération de notre icône, parmi elles nous avons le Président LAURENT GBAGBO. Aujourd'hui parmi les siens il était important de lui dire merci », a expliqué dans un communiqué, le service communication de l’activiste de la Société civile.

« Que Dieu vous bénisse et qu’il vous aide à achever vos projets »

Au cours de leur entretien, Pulchérie Gbalet a exprimé « l’immense honneur » que cela représente pour elle d’être en face de l’ancien président, le remerciant d’avoir demandé sa libération, « à toutes les tribunes », sans pour autant la connaître personnellement.

C’est la preuve de votre grandeur d’esprit et de votre attachement aux valeurs démocratiques

« C’est la preuve de votre grandeur d’esprit et de votre attachement aux valeurs démocratiques », a-t-elle indiqué à l’endroit de Laurent Gbagbo. « Que Dieu vous bénisse et qu’il vous aide à achever vos projets », a-t-elle ajouté, non sans exprimer son souhait de « bénéficier des conseils » de l’ex-président, qui, pour elle, représente « le symbole de la lutte pour la démocratie qui passe par un État de droit ».

« Sache désormais où mettre les pieds !».

À son tour le  Président du PPA-CI lui a également exprimé sa fierté avant de lui prodiguer des conseils. « Je suis fière de toi ma fille, tu es devenue une icône », a indiqué le Président du PPA-CI. « Sache désormais où mettre les pieds et veille à ne jamais avoir honte ni pitié de toi », lui a-t-il conseillé.

La militante Pulchérie Gbalet a été libérée sous condition le 4 février dernier après avoir été incarcérée durant plus de cinq mois, pour « entente avec les agents d’une puissance étrangère », suite à ses déclarations sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.

À plusieurs reprises, Laurent Gbagbo et son parti ont appelé à sa libération, minimisant les raisons pour lesquelles la Justice la maintenait en détention.

Samuel KADIO (Stg)