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CNO-CIV (AG élective) : Plusieurs clubs de judo lâchent Angbo Isaac pour le Général Palenfo
Publié le : 15 mars 2018 par Adolphe ANGOUA

Me Adewa Ferdinand, porte-parole de la CCRJI était entouré de Me Mondouho Olivier (à gauche) et Me Jean Baptiste Beah
La Coalition des clubs pour la renaissance du judo ivoirien (CCRJI) qui regroupe 16 clubs a fait une sortie, le mardi 13 mars 2018, à l’EPP Milan (Remblais) pour appeler les présidents des fédérations sportives à voter le Général Lassana Palenfo qui affrontera Angbo Isaac, le samedi 17 mars 2018, lors de l’assemblée générale élective du Comité nationale olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV).
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16 clubs de judo réunis au sein de la Coalition des clubs pour la renaissance du judo ivoirien (CCRJI) ont lâché Angbo Isaac, l’actuel président de la Fédération ivoirienne de judo qui affrontera le Général Lassana Palenfo, le samedi 17 mars 2018, lors de l’assemblée générale élective du comité national olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV). Ils ont fait une sortie médiatique, le mardi 13 mars 2018, à l’EPP Milan, sis au Remblais.
A cette occasion, le porte-parole de la CCRJI, Me Adewa Ferdinand, ceinture noire, 4ème Dan, était entouré du président de ladite coalition, Me Mondouho Olivier (ceinture noire, 4ème Dan) et Me Jean Baptiste Beah (ceinture noire, 4ème Dan). Ils bénéficiaient également du soutien de plusieurs membres de la CCRJI.
Avant de donner la raison principale de cette sortie, Adewa Ferdinand a tenu à rappeler les circonstances dans lesquelles la coalition a vu le jour. « La coalition a vu le jour en 2013, au moment où le judo ivoirien battait de l’aile. La crise atteint son paroxysme en 2014, à la veille des élections du nouveau comité directeur. Au vu de la tension qui régnait, le président Palenfo a appelé les parties en conflit à l’apaisement. Il nous a donné des conseils en tant que père. Il nous a fait comprendre que le judo étant une famille, on ne devrait pas laver le linge sale sur la place publique. Et qu’il fallait s’asseoir et discuter. Sur les orientations du président Palenfo, nous avons fait des concessions et l’apaisement est revenu au sein de la famille du judo. Depuis lors, nous avons œuvré pour ramener le judo sur les rails », a rappelé le porte-parole de la coalition.
Après ce bref historique, Adewa Ferdinand, a situé la presse sur les raisons de leur sortie. « Si nous revenons au créneau, après un long moment de silence, ce n’est pas parce qu’il n’y a plus de problème. C’est parce que l’heure est grave. Aujourd’hui, les enjeux sont colossaux. Il est question des élections au comité national olympique. C’est l’instance suprême. Nous connaissons, tous, la mission du CNO-CIV. Je ne vais pas rentrer dans les détails (…). Il y a surtout la représentation de la Côte d’Ivoire au niveau du comité international olympique et de l’Acnoa. Au vu de la tâche du CNO-CIV, nous ne pouvons pas rester indifférents face au changement qui doit se faire très bientôt. C’est pour cela que nous, les 16 clubs réunis au sein de la coalition, nous appelons les présidents de Fédération à beaucoup de vigilance, à faire très attention au beau discours. Nous les appelons à ne pas se laisser distraire, séduire, à se fier aux faits et aux actes. Quand on parle de faits et actes, il n’y a pas match entre les deux candidats en présence », a indiqué Adewa Ferdinand.
La coalition ‘’vend’’ le Général Lassana Palenfo
Il a présenté le Général Lassana Palenfo, le président sortant comme le meilleur cheval. « Le candidat sortant, le président Palenfo, n’est plus à présenter. Il est aujourd’hui, l’expression de la sagesse, la maturité, l’expérience. C’est celui-là même qui a construit le CNO actuel que nous connaissons. C’est celui-là même qui a posé les bases du développement de toutes les disciplines qui ont aujourd’hui conduit aux résultats que vous connaissez. Il n’est plus à présenter sur le plan national et international…Il jouit d’une réputation inébranlable », a dit Adewa Ferdinand.
Le jour et la nuit
Le porte-parole de le coalition s’est longuement attardé sur le challenger du Général Palenfo, à savoir Angbo Isaac, président de la Fédération ivoirienne de judo. « En face de lui, son challenger, le président de la Fédération ivoirienne de judo et disciplines assimilées, Me Angbo Isaac. C’est comme le jour et la nuit. Lui, il est encore au stade de balbutiement. Il fait ses premiers pas. C’est vrai que ça fait 12 ans qu’il est à la tête du judo, mais vous voyez qu’au niveau même du judo, nombreux sont les problèmes. On ne peut pas énumérer ici les problèmes qui minent le judo ivoirien. On fait des efforts pour ne pas en parler. Il n’a pas conduit la famille du judo là où on l’attendait. Il n’a obtenu aucun résultat concret (…). Nous appelons les présidents de fédération à être vigilants, à ne pas confondre expérience et amateurisme. La différence est grande. Nous lançons un cri de cœur », a-t-il souligné avant de poursuivre : « Nous avons été bernés par le président Angbo Isaac. Parce que c’est nous qui l’avons porté à la tête de la Fédération ivoirienne de judo. Il a demandé le changement. Il nous a convaincus que le changement était bon et qu’il allait promouvoir le judo, il allait créer beaucoup de clubs. Nous avons cru en lui ».
« Nous avons été ses premières victimes, il a fermé à ce jour, 15 clubs de judo »
Toujours sur sa lancée, Adewa Ferdinand a reproché à Angbo Isaac de n’avoir pas su unir la famille du judo. Pour toutes ces raisons, il a appelé les présidents de fédération à éviter les erreurs du passé, en faisant le bon choix. « Nous les 16 clubs, c’est nous qui l’avons porté à la tête de la Fédération ivoirienne de judo. Donc nous sommes bien placés pour parler de lui et aussi du président Palenfo parce que nous les connaissons depuis plus de 30 ans pour certains et beaucoup plus pour d’autres. Nous avons cru en lui (Angbo Isaac : ndlr) et nous avons été ses premières victimes. De tous les présidents qui se sont succédé à la tête de la Fédération de judo, il bat aujourd’hui, le record de la fermeture de clubs. Il a fermé à ce jour 15 clubs de judo. Il continue d’en fermer. Il n’est pas encore fatigué. Il a suspendu des ceintures noires. Je ne parle pas de suspension de 3 mois. Il est allé jusqu’à des suspensions de 10 mois comme si on condamnait un criminel. Les problèmes sont nombreux. Je le dis haut et fort, on ne peut pas confier la chefferie d’un village à quelqu’un qui n’a pas su mettre de l’ordre dans sa petite maison. C’est à méditer, c’est plein de sens. Il ne faut pas faire les erreurs du passé. Nous avons été victimes de Me Angbo Isaac. Nous ne souhaiterions pas que cela arrive à la communauté sportive nationale. Ce sera la pire des choses », a conclu Adewa Ferdinand.
Adolphe Angoua
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Adolphe ANGOUA
Journaliste Reporter
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