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Après près de 6 ans de détention à la Cpi : Les dernières nouvelles sur la probable libération de Gbagbo livrées

Publié le : 26 septembre 2017 par Hervé Kpodion

L'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, est dans l'attente, depuis plusieurs années, d'un jugement en faveur de sa mise en liberté provisoire, dans le cadre de la procédure engagée contre lui à la Cour pénale internationale (Cpi).

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Dans sa parution de cette semaine, Jeune Afrique (J.A) donne les dernières nouvelles sur une probable libération du pensionnaire de la prison de Scheveningen à La Haye. En effet, François Soudan, le Directeur de la Rédaction de cet hebdomadaire, commentant sur Radio France internationale (Rfi), dimanche 24 septembre 2017, un portrait réalisé sur Michel Gbagbo, le fils l'ex-chef d'État, a soufflé au micro de Norbert Navarro ceci : « Lui (Michel), il est Fpi, canal historique, et il croit beaucoup dans la libération prochaine de son père. Mais il faut le signaler, c'est important : jamais la libération de Laurent Gbagbo n'a semblé aussi proche que maintenant.

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L'une des hypothèses privilégiées maintenant, c'est qu'il y a un jugement en appel attendu dans les semaines à venir, serait sa mise en résidence surveillée fin 2017, courant 2018 dans un pays d'Europe qui, pour être proche du tribunal La Haye, où le procès va continuer ». De fait, le procès, qui avait connu une petite suspension d'une semaine, reprend ce lundi 25 septembre, avec un témoin de poids. Le nom de l'ex-chef d'État-major des Forces de défense et de sécurité (Fds), durant la crise post-électorale de 2010-2011, Philippe Mangou, se retrouve sur toutes les lèvres.

Par ailleurs, dans le portrait dédié à Michel Gbagbo, l’hebdomadaire parle « d'un fils qui a été écrasé par l'héritage de son père, mais qui a fait 28 mois de prison entre 2011 et 2013, et qui en est sorti un petit peu révélé ». « Il a un petit peu changé. On sait qu'il est professeur de Psychologie à la faculté de criminologie de l'Université d'Abidjan. On sait qu'il n'a pas de compte bancaire. Il n'a pas de droit civique. Il a une interdiction de sortir du territoire. Mais il se réveille, il bouge peu à peu. D'abord, il profite du fait qu'il est le fils de Laurent Gbagbo. Il nous dit : « écoutez, je n'y suis pour rien mais quand ils me voient, les militants du Fpi ont l'impression de voir un petit bout de lui » ». François Soudan le présente comme un homme « timide », « un peu adulé », « qui se sent pousser quelques ailes politiques puisqu'il envisage d'être candidat aux législatives à Yopougon. »

Dans cette même parution, François Compaoré, le frère de l'ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, parle de son frère, des relations qu'il avait avec Thomas Sankara, et surtout, de la mort du journaliste Norbert Zongo.

 

Hervé KPODION

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.ci, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.


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Article rédigé par

Hervé Kpodion

Journaliste Reporter

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